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8 pratiques SEO pour augmenter sa visibilité sur internet

Placer son site en première page de Google n’est pas réservé aux experts. C’est une compétence que vous pouvez acquérir, étape par étape. En tant que prestataire de service, vous savez à quel point votre visibilité sur internet peut faire la différence. Vous investissez du temps à créer votre site et à structurer votre offre, mais si personne ne trouve votre site, à quoi bon ? C’est la raison pour laquelle le SEO est si important.

Le SEO (pour Search Engine Optimization) désigne l’ensemble des techniques qui permettent d’améliorer la visibilité de votre site sur Google (et les autres moteurs de recherche, mais soyons honnêtes, c’est surtout Google qui dicte les règles du jeu).

Logo Google

1 – Trouver les bons mots-clés pour attirer les bons visiteurs

Avant d’aborder l’aspect technique, il y a une étape incontournable que trop d’entrepreneurs négligent : le choix des mots-clés.

Car si vous voulez que Google affiche votre site dans les résultats de recherche, encore faut-il savoir quelles requêtes votre audience cible tape dans la barre de recherche. C’est la base de toute stratégie SEO. Sans ça, vous risquez de créer du contenu… que personne ne cherche.

Dans cette première section, vous allez donc découvrir comment identifier les bons mots-clés, ceux qui ont du potentiel et qui correspondent à ce que vos futurs clients recherchent réellement.

 

Mais d’abord, qu’est ce qu’un mot clé ?

Un mot-clé, c’est tout simplement une requête tapée sur Google.

Par exemple :

  • “coach en reconversion professionnelle”
  • “freelance rédaction web tarifs”
  • “comment créer une formation en ligne”
  • “site WordPress pour thérapeute”

Le problème, c’est que beaucoup d’entrepreneurs choisissent leurs mots-clés au hasard. D’autres visent des expressions trop génériques, ultra concurrentielles, ou… totalement à côté de la plaque.

Résultat : leur site reste invisible, même si leur contenu est de qualité.

Le bon mot-clé, c’est celui qui coche 3 cases :

  1. Il est pertinent pour son activité et son offre.
  2. Il est recherché par son audience cible.
  3. Il est raisonnablement concurrentiel (vous pouvez vous positionner dessus sans être un géant de votre secteur)
Évaluation des mots clés

Pour trouver les bons mots clés, je vous propose de suivre 3 étapes :

Étape 1 : Faire un brainstorming ciblé avec les mots-clés qui font sens pour son activité

Je vous propose de commencer par une session de brainstorming au niveau de laquelle :

  • vous noterez les mots ou expressions clés liés à votre domaine d’activité, à vos offres, à votre méthode de travail.
  • vous n’oublierez pas de penser avant tout à vos clients idéaux : quelles expressions pourraient-ils taper pour trouver une solution à leur problème ?
  • vous penserez également aux synonymes ou termes liés : ce sont parfois ceux-là que les internautes utilisent.
    Puis, pour étoffer cette première liste, appuyiez-vous sur des outils comme : Ubersuggest, SEMrush ou Ahrefs.

    Étape 2 : Identifier les mots-clés à fort potentiel (et atteignables)

    Avec les outils SEO que j’ai cité plus haut, vous allez pouvoir analyser la performance réelle de chaque mot-clé.

    L’avantage de ces outils est qu’ils vous donnent le plus souvent :

    • le volume de recherche : combien de fois ce mot est recherché par mois.
    • le CPC (coût par clic) : utile si vous faites de la publicité, mais c’est aussi un indicateur de valeur commerciale, puisqu’il indique combien cela vous couterait pour placer une annonce sur Google
    • le score de difficulté Payant (PD pour Paid Difficulty)  : c’est le niveau de concurrence pour les annonces payantes.
    • le score de difficulté SEO (SD pour SEO Difficulty) : c’est le niveau de difficulté pour se positionner naturellement dans les résultats.
    Recherche de mots clés sur Ubersuggest
    Mon conseil : ne choisissez pas des mots-clés trop populaires avec une difficulté SEO élevée. Si vous êtes freelance ou indépendant, mieux vaut cibler des termes spécifiques et plus accessibles.

    Votre objectif ici est de faire le tri dans votre liste initiale pour ne garder que les mots-clés qui présentent un bon rapport volume de recherche / faisabilité.

     

    Étape 3 : Comprendre l’intention de recherche derrière chaque mot-clé

    Tous les mots-clés ne répondent pas au même besoin. Certains internautes cherchent à s’informer, d’autres à acheter ou à comparer.

    On distingue généralement 4 types d’intention de recherche :

    Informationnelle

    L’utilisateur cherche à s’informer ou apprendre quelque chose, sans forcément vouloir acheter tout de suite.

    Par exemple : “comment choisir un thème WordPress”

    → La personne veut comprendre le sujet, elle est en phase de découverte

    Navigationnelle

    L’utilisateur cherche à accéder à un site ou une page spécifique dont il connait déjà le nom ou la marque

    Par exemple : “site officiel WordPress”

    → Il sait déjà où il veut aller, Google sert juste ici de raccourci

    Commerciale

    L’utilisateur compare, cherche des avis, des alternatives… Il est intéressé par un produit ou service mais n’a pas encore décidé

    Par exemple : “meilleur thème WordPress pour thérapeute”

    → Il est en phase d’évaluation avant d’acheter

    Transactionnelle

    L’utilisateur est prêt à passer à l’action : acheter, s’inscrire ou réserver. Il a pris sa décision

    Par exemple : “formation WordPress freelance pas cher”

    → Il cherche une solution précise et est à un clic de l’achat

    Comprendre l'intention d'un utilisateur

    En comprenant l’intention de recherche, vous pouvez adapter votre contenu :

    • des articles pour informer,
    • des pages de vente ou d’offres pour convertir.

    De plus, il est important de se rendre compte des requêtes réellement tapées par les internautes et comment celles-ci sont formulées.

    Pour vous y aider, je vous proposerai ici 3 outils : Answerthepublic, AlsoAsked et Google suggest.
    Schéma de mot clé sur Answer the public

    Étape 4 : Miser sur les mots clés de longue traîne : moins de trafic, mais plus de clients

    En soit, sachez qu’il existe deux types de mots-clés :

    • Courte traîne (short tail) : un seul mot ou terme très générique, ex : “coaching”.
    • Longue traîne (long tail) : plusieurs mots formant une requête plus précise, ex : “coaching pour freelance en reconversion”.
    Mots-clés à courte traine et longue traine
    Un mot-clé longue traîne attire moins de visiteurs, mais des visiteurs plus qualifiés. Et le plus important, c’est que vous avez beaucoup plus de chances de vous positionner dessus.

    Par exemple : si vous êtes coach pour les femmes entrepreneures, mieux vaut cibler :

    “coaching mindset pour entrepreneuse débutante”

    que simplement

    “coaching” (qui est bien trop vague et concurrentiel)

    🚫 Les erreurs à éviter :

    • Choisir uniquement des mots-clés qui vous inspire mais que personne ne cherche.
    • Cibler des requêtes trop larges : vous n’allez pas battre les grosses boîtes sur “site internet”.
    • Oublier de penser comme son client, et non comme un expert de son domaine.
    • Faire du “bourrage de mots-clés” (répéter le même mot partout, de manière forcée). Google déteste ça.

    ✅ Ce que vous pouvez faire dès maintenant :

    • Listez les 3 à 5 questions que vos clients vous posent souvent.
    • Tapez ces questions dans Google pour voir quelles suggestions ressortent.
    • Utilisez un outil comme Ubersuggest pour analyser les volumes de recherche.
    • Notez les mots-clés que vous pourrez utiliser sur vos pages principales (Accueil, Services, À propos…).

    2 – Installer un plugin SEO sur son site WordPress

    Qu’on se le dise, un plugin SEO ne fera pas le travail à votre place, mais il vous aidera à optimiser vos pages web pour Google, sans toucher une ligne de code.

     

    Mais c’est quoi un plugin SEO au fait?

    Un plugin SEO, c’est une extension que vous ajoutez à votre site WordPress pour faciliter tout ce qui touche au référencement naturel. Il vous aide par exemple à remplir correctement certaines balises, à structurer votre contenu et à suivre les bonnes pratiques SEO.

    Il agit un peu comme un tableau de bord : il vous indique ce qui est bon, ce qui manque, et ce qui doit être amélioré.

     

    Que permet concrètement un plugin SEO ?

    Une fois installé, un plugin SEO permet notamment de :

    • Renseigner facilement la balise <title> (le titre qui apparaît dans les résultats de Google) ;
    • Personnaliser la balise <meta-description> ;
    • Visualiser l’aperçu de son article/page sur Google ;
    • Analyser la lisibilité de son contenu ;
    • Générer un sitemap XML (utile pour indiquer à Google quelles pages explorer) ;
    • Bloquer certaines pages inutiles à indexer (ex : les pages légales) ;

     

    Le plugin SEO que je recommande : Yoast SEO

    Très intuitif, il vous guide pas à pas dans l’optimisation de chaque page ou article grâce à un système de feux de signalisation (rouge, orange, vert).

    Vous pouvez facilement renseigner votre mot-clé principal, personnaliser les balises title et meta description, générer un plan de site XML…

    3 – Soigner la balise <title> pour capter l’attention dans les résultats de recherche

    Vous voyez ce lien bleu cliquable qui s’affiche dans les résultats de recherche Google ? C’est ça, la balise <title> .

    C’est le titre SEO de votre page, celui que Google utilise pour comprendre le sujet principal de votre contenu… et que l’internaute lit en premier avant de décider s’il clique ou non.

    Contenu de la balise title dans un résultat de recherche

    © Google Search Central

     

    Comment bien rédiger une balise <title> ?

    Quelques règles simples à suivre :

    1. Insérez votre mot-clé principal, idéalement au début du titre. Par exemple : Coach en nutrition à Bordeaux – Julie Pascier.
    2. Restez concis et précis. Si le titre est trop long, il sera tronqué (surtout sur desktop). Placez donc vos mots clés et le message le plus important dans les 60 premiers caractères.
    3. Utilisez un sujet unique pour chaque page. Chaque page doit avoir un titre différent, adapté à son contenu spécifique.
    4. Évitez les titres vagues comme “Accueil”. Ils n’aident ni Google ni vos visiteurs à identifier le contenu de la page.

     

    Où modifier la balise <title> sur un site WordPress ?

    Grâce au plugin Yoast SEO, vous pouvez modifier le titre affiché dans Google, indépendamment du titre visible sur votre page ou votre article. Pour cela :

    • Allez dans l’éditeur de la page ou de l’article
    • Descendez jusqu’à la section “Yoast SEO”
    • Dans le champ “Titre SEO”, rédigez le contenu de la balise <title>
    • Vous verrez alors un aperçu du rendu dans Google, avec une jauge pour vous indiquer s’il est trop court ou trop long.

    Ce titre est ce que Google affichera dans ses résultats. Il peut (et parfois doit) être différent du titre visible sur la page.

    Titre SEO et meta description sur Yoast SEO

    ⚠️ Les erreurs fréquentes à éviter

    • Ne pas inclure de mot-clé principal.
    • Taper un titre trop long qui sera tronqué.
    • Ne pas inciter au clic (aucune valeur ou promesse dans le titre).

    ✅ Ce que vous pouvez faire dès maintenant :

    • Listez les pages principales de votre site : Accueil, À propos, Services, Blog, etc.
    • Pour chacune, définissez un mot-clé principal.
    • Réécrivez une balise <title> claire, concise et optimisée.
    • Vérifiez son affichage sur mobile et desktop avec votre plugin SEO

    4 – Rédiger une meta-description qui donne envie de cliquer

    Si la balise <title> est votre accroche, la balise <meta-description> est censé être un descriptif de la page. Sachez que cet extrait s’affiche sous le titre dans les résultats de recherche sur Google.

    En soit, si vous n’avez rien renseigné dans la balise <meta-description> , alors Google se basera sur le contenu de l’article pour fournir un extrait dans les résultats de recherche.

    Si toutefois vous fournissez un descriptif plus précis de la page à l’intérieur de cette balise <meta-description> que le simple contenu de la page, alors Google affichera le contenu de la balise dans les résultats de recherche.

    Il s’agit donc d’un élément sur lequel vous avez un contrôle, et qui peut fortement influencer le taux de clic (CTR).

    Un extrait dans les résultats de recherche

    Illustration d’un extrait dans les résultats de recherche © Google Search Central

     

    Comment bien rédiger une balise <meta-description> ?

    1. Être clair et concis. Vous n’avez que 150 à 160 caractères pour convaincre. Au delà de 156 caractères, votre description sera tronqué dans les résultats de recherche sur Google.
    2. Utiliser une description qui reflète avec exactitude le contenu de chaque page. Chaque description doit donc être unique pour chaque page de votre site.
    3. S’adresser directement à son lecteur. Posez une question, évoquez un bénéfice, faites appel à son intention.
    4. Insèrer un mot-clé principal, sans en abuser. Cela aide Google à faire correspondre votre page à la requête.
    5. Ajouter un appel à l’action (CTA) subtil. Exemples : “Découvrez comment…”, “Téléchargez notre guide gratuit…”

     

    Où la modifier sur un site WordPress ?

    Comme pour la balise <title>, les plugins comme Yoast SEO, Rank Math ou SEOPress permettent de personnaliser la balise <meta-description> .

    • Rendez-vous dans l’éditeur de la page ou de l’article.
    • Dans la section du plugin SEO, repérez le champ “Méta description”.
    • Rédigez votre texte en gardant un œil sur l’indicateur de longueur : s’il devient rouge, c’est trop long !

    Attention : si vous ne renseignez pas cette balise, Google affichera un extrait de la page… qui n’est pas toujours flatteur ni représentatif

    ⚠️ Les erreurs fréquentes à éviter

    • Ne rien renseigner et laisser alors Google décider.
    • Écrire un paragraphe trop long qui risque d’être tronqué.
    • Ne pas résumer ou décrire le contenu de la page.
    • Utiliser une suite de mot clé pour décrire la page.

    ✅ Ce que vous pouvez faire dès maintenant :

    • Identifier ses pages stratégiques (accueil, services, articles clés…).
    • Analyser les résultats actuels sur Google (chercher son site et observer ce qui s’affiche).
    • Rédiger des balises <meta-description> engageantes, uniques et orientées utilisateur.

    5 – Tisser des liens internes et externes pour guider l’utilisateur (et Google)

    En SEO, les liens permettent de guider vos visiteurs dans leur navigation.

    En la matière, on distingue 2 types de liens à optimiser :

    • les liens internes, qui relient les différentes pages de votre propre site ;
    • les liens sortants, qui pointent vers des sites web externes.
    Liens vers des sources de qualité

    © Google Search Central

     

    1. Le maillage interne : créer un réseau de pages entre elles

      Le maillage interne consiste à relier vos pages entre elles grâce à des liens hypertextes placés à l’intérieur de vos contenus. Ces liens permettent au visiteur de naviguer plus facilement sur votre site et à Google de mieux comprendre sa structure.

    En SEO, chaque page de votre site possède une certaine « autorité » (ou jus de lien). En liant stratégiquement vos contenus entre eux, vous transmettez cette autorité, vous facilitez la navigation, et vous montrez à Google la structure logique de votre site.

     

    Pourquoi le maillage interne est-il si important ?

    Pourquoi c’est essentiel :

    • Faciliter l’exploration du site par Google : Les robots de Google (appelés crawlers) parcourent votre site en suivant les liens. Plus vos pages sont liées entre elles, plus elles seront explorées et indexées.
    • Vous renforcez l’autorité de certaines pages : plus une page reçoit de liens internes pertinents, plus elle est perçue comme importante par les moteurs de recherche.
    • Vous augmentez la durée de visite sur votre site, car vous guidez votre lecteur vers d’autres ressources utiles.

     

    Comment construire un bon maillage interne ?

    Voici quelques bonnes pratiques à mettre en œuvre :

    → Créez du lien entre contenus pertinents

    Chaque lien doit avoir du sens. Évitez les liens sans rapport : ils nuisent à l’expérience utilisateur. Posez-vous cette question : ce lien apporte-t-il une vraie valeur ajoutée à la lecture ?

    qu'est ce qu'un lien

    © Google Search Central

    Utilisez un ancrage de lien descriptif

    Le texte d’ancrage (le libellé du lien) doit être descriptif et contenir, si possible, un mot clé ou une expression liée au sujet de la page cible.

    Évitez alors les “cliquez ici” vagues et peu informatifs.

    Exemple :

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    Faire attention aux libellés des liens
    → Faites remonter vos pages importantes

    Identifiez les pages stratégiques de votre site (pages de service, page contact, articles piliers…) et veillez à ce qu’elles soient bien liées depuis d’autres pages.

    ⚠️ Les erreurs à éviter

    • Des liens qui ne fonctionnent plus (liens cassés)
    • Des pages orphelines (non liées depuis aucune autre page)
    • Des ancres de lien trop vagues ou répétitives
    • Une overdose de liens dans un même paragraphe

    ✅ Ce que vous pouvez faire dès maintenant :

    • Faites l’inventaire de vos pages stratégiques
    • Identifiez les contenus de votre site qui peuvent être liés naturellement
    • Ajoutez 2 à 5 liens internes dans chaque page ou article
    • Utilisez des ancres claires, descriptives, et cohérentes

    2. Soyez sélectif avec vos liens sortants

    On parle de lien sortant (ou externe) lorsqu’un de vos contenus renvoie vers un site tiers.

    C’est parfois redouté (on peux se demander “et si le visiteur partait et ne revenait jamais ?”), surtout que l’on redirige l’internaute vers un site dont on a aucun contrôle. Mais en réalité, c’est un signal positif envoyé à Google… à condition de le faire correctement.

     

    Pourquoi insérer des liens externes ?

    • Vous améliorez la crédibilité de votre contenu, surtout si vous citez des sources reconnues.
    • Vous démontrez que vous vous appuyez sur une information documentée, et que votre article ne repose pas uniquement sur une opinion personnelle.
    • Google valorise les pages qui renvoient vers des ressources utiles, fiables et digne de confiance.

    Quelques bonnes pratiques pour vos liens externes

    1. Choisissez des sites fiables et d’autorité. Wikipédia, sites gouvernementaux, médias reconnus, blogs experts…
    2. Évitez les liens vers des sites douteux ou truffés de publicité. Cela peut nuire à votre image autant qu’à votre référencement.
    3. Notez que si vous cherchez tout de même à rediriger l’internaute vers un site non reconnu ou peu fiable, vous pouvez ajouter l’attribut rel="nofollow" au lien pour éviter que Google n’associe votre site au site vers lequel vous souhaitez les rediriger. Cela concernera également les lien sponsorisé ou lien d’affiliation.
    4. Pensez aussi à votre texte d’ancrage : Comme pour les liens internes, le libellé du lien doit décrire clairement ce que l’on va trouver sur la page externe. Cela aide Google à comprendre le contexte, et rassure l’utilisateur.

     

    Et si vous avez peur de perdre vos visiteurs ?

    Vous pouvez ajouter un attribut HTML pour ouvrir le lien dans un nouvel onglet :

    <a href= »https://exemple.com » target= »_blank » rel= »noopener »>Nom du lien</a>

    Ainsi, votre page reste ouverte, et l’utilisateur revient plus facilement vers votre contenu.

    6 – Organiser son texte avec des balises <hn> claires et hiérarchisées

    Un contenu bien structuré n’est pas seulement plus lisible. Il est aussi mieux compris, mieux indexé… et mieux classé.

    Voyez Google comme un étudiant pressé lisant votre page pour la première fois. Il ne lira pas chaque mot. Il scanne. Il repère les titres, sous-titres et structures logiques du texte.

    Et pour cela, il s’appuie sur un élément fondamental du HTML : les balises de titres (appelées balises <hn>).

     

    Qu’est-ce qu’une balise <hn> ?

    Les balises de titre servent à structurer l’information sur une page web. Chaque balise correspond à un niveau de hiérarchie, à l’image d’un sommaire dans un livre :

    • <h1> : le titre principal de la page. Un seul par page.
    • <h2> : les sous-titres principaux, qui introduisent de grandes sections.
    • <h3> à <h6> : les sous-niveaux hiérarchiques, pour affiner la structure au besoin.

    Elles n’ont pas seulement une fonction visuelle (même si elles peuvent être stylisées en CSS), elles ont une fonction sémantique : elles disent à Google quel est le sujet principal, et comment les différentes idées s’organisent.

    Titre dans la balise h1

    Comment bien structurer vos balises <hn>

     

    Une seule balise <h1> par page

    • Il s’agit du titre principal de votre page ou article.
    • Elle doit contenir votre mot clé principal, idéalement au début.
    • Elle ne doit apparaître qu’une seule fois.
    • Elle doit être cohérente avec le contenu réel de la page (évitez les titres « racoleurs » qui déçoivent).

    Exemple :
    <h1>Comment rédiger un article optimisé pour le SEO en 5 étapes</h1>

    Utilisez les balises <h2> à <h6> pour organiser les sous-sections

    • Les <h2> correspondent aux grandes parties de votre contenu.
    • Les <h3> permettent de découper davantage les paragraphes.
    • Les balises <h4>, <h5> et <h6> sont rarement nécessaires sauf dans les contenus très techniques ou longs.

    Exemple d’arborescence :

    <h1>Créer un tunnel de vente efficace</h1>

      <h2>Étape 1 : Attirer du trafic qualifié</h2>

         <h3>Rédiger des articles et miser sur le SEO</h3>

         <h3>Faire de la publicité ciblée</h3>

      <h2>Étape 2 : Capturer les leads</h2>

    ⚠️ Les erreurs courantes à éviter

    • Utiliser plusieurs balises <h1> dans une même page.
    • Créer des titres vagues ou hors-sujet.
    • Mettre des titres en gras visuellement sans utiliser de vraie balise <hn>.
    • Répéter exactement les mêmes balises de titre d’une page à l’autre.

    ✅ Les bonnes pratiques à adopter

    • Ne sautez pas de niveau : ne passez pas d’un <h2> à un <h4> directement. Cela crée une incohérence dans la hiérarchie.
    • Soyez clair, concis, et intégrez vos mots clés naturellement dans les balises.
    • Utilisez les titres pour résumer l’idée principale de chaque section.
    • Si vous utilisez WordPress, vous pouvez facilement gérer cela depuis l’éditeur de blocs ou via des plugins comme Yoast SEO, qui vous alertera si votre structure de titres est déséquilibrée.

    7 – Accélérer le temps de chargement pour ne pas perdre vos visiteurs

    La vitesse de chargement est aujourd’hui un critère important pour votre SEO, votre expérience utilisateur, et votre taux de conversion.

    En juin 2021, Google a d’ailleurs officialisé une mise à jour de son algorithme intégrant la vitesse de chargement dans les Core Web Vitals, un ensemble de signaux mesurant la qualité de l’expérience utilisateur sur une page.

     

    Pourquoi accélérer le temps de chargement de vos pages ?

    • Parce qu’un site rapide rassure et fidélise.
    • Parce qu’un site lent fait fuir vos visiteurs, surtout sur mobile.
    • Et parce que Google y prête une attention toute particulière dans son classement.

    Selon Google, 53 % des utilisateurs quittent une page sur mobile si elle met plus de 3 secondes à charger.

    53% des visiteurs abandonnent un site sur mobile s'il prend plus de 3 secondes à charger

    Un site qui s’affiche rapidement permet non seulement d’améliorer votre image de marque, mais aussi de réduire le taux de rebond (c’est-à-dire le pourcentage de visiteurs qui quittent votre site après n’avoir consulté qu’une seule page).

    Bien sûr, un rebond n’est pas toujours synonyme d’échec (si l’utilisateur a trouvé l’info recherchée, il peut repartir satisfait). Mais dans bien des cas, un temps de chargement excessif est la première cause de cette fuite. C’est donc à la fois une perte d’opportunité et un signal négatif envoyé aux moteurs de recherche.

     

    Tester la vitesse de votre site avec PageSpeed Insights

    Google met à disposition un outil gratuit pour analyser la vitesse de chargement de vos pages : PageSpeed Insights.

    Il fournit :

    • une note de performance sur 100 (mobile et desktop),
    • des recommandations techniques pour optimiser votre site,
    • des données sur les Core Web Vitals, comme le temps de chargement initial ou le délai avant interactivité.
    Score de Pinroo sur PageSpeed Insights
    Pour aller plus loin et maitriser l’outil, j’ai d’ailleurs écrit un guide complet sur Page Speed Insights, accessible depuis mon blog.

    Quels facteurs ralentissent votre site ?

    • Trop de plugins (notamment sur WordPress) : chaque plugin ajoute des scripts ou des requêtes.
    • Un thème mal codé ou trop lourd : certains thèmes esthétiques cachent une mauvaise structure technique.
    • Des images trop volumineuses ou mal compressées : elles représentent souvent plus de 50 % du poids d’une page.
    • Un hébergement web de mauvaise qualité : les hébergeurs low-cost partagent leurs ressources entre trop de sites.
    • Une absence de cache ou de CDN : ce sont pourtant des solutions simples pour alléger la charge serveur.
    Les facteurs cachés affectant la vitesse d'un site web

    6 actions concrètes pour accélérer votre site

     

    1. Choisissez un bon hébergeur web

    Optez pour un hébergeur rapide, fiable et optimisé pour WordPress (si vous utilisez ce CMS). Et si vous avez un public francophone, je vous conseille d’opter pour un hébergeur ayant ses datacenters en France (au plus près de votre public cible).

    Parmi les solutions que je recommande :

    • o2Switch (hébergeur web français que j’utilise pour tous mes sites)
    • WPServeur (hébergeur web français spécialisé WordPress)
    • Infomaniak (hébergeur web suisse)

    2. Compressez vos images

    Les images sont souvent responsables de la lenteur d’un site. Pour limiter leur poids, je vous conseillerai de :

    • Utiliser des formats nouvelle génération comme WebP (certains plugins comme Imagify les convertissent à ce format pour vous)
    • Redimensionner les images à la taille nécessaire (inutile d’afficher une image de 3000px sur un encart de 400px).

     

    3. Activez la mise en cache

    La mise en cache permet de conserver une version statique de vos pages pour les charger plus rapidement.

    Sur WordPress, des extensions comme WP Rocket, W3 Total Cache ou LiteSpeed Cache sont vos meilleures alliées. J’ai d’ailleurs publié un guide complet sur WP Rocket si ça vous intéresse.

    4. Minifiez vos fichiers CSS et JS

    Ces fichiers peuvent être « nettoyés » de leurs espaces inutiles, commentaires, ou lignes vides. Cela réduit ainsi leur taille et accélère leur chargement.

    Des plugins comme WP Rocket ou Autoptimize peuvent le faire automatiquement.

     

    5. Limitez les plugins inutiles

    Chaque plugin que vous installez ajoute du poids à votre site. Faites alors le tri :

    • Supprimez les plugins que vous n’utilisez pas.
    • Privilégiez les extensions tout-en-un (évitez les doublons fonctionnels).
    • Vérifiez leur impact après installation avec des outils comme PageSpeed Insights.

     

    6. Utilisez un CDN (Content Delivery Network)

    Un CDN permet de stocker votre site sur des serveurs répartis dans le monde. Ainsi, vos pages se chargent plus vite, peu importe où se trouve l’internaute.

    Ce sera intéressant pour vous uniquement si vous avez un public réparti à différents endroits dans le monde. Si votre public cible habite en France, privilégiez alors un hébergeur web français.

    Au passage, si vous avez opté pour WP Rocket, vous pourrez utiliser l’option RocketCDN.

    8 – Référencer efficacement vos images avec les attributs alt

    Les images jouent un rôle essentiel dans l’expérience utilisateur… mais aussi dans le référencement naturel.

    Bien utilisées, elles ne se contentent pas d’illustrer votre contenu : elles participent à son positionnement dans les moteurs de recherche, en particulier via Google Images.

     

    Ajouter un texte alternatif descriptif avec l’attribut alt

    L’attribut alt (pour alternative text) sert à décrire le contenu de votre image. Il s’affiche lorsque celle-ci ne peut être chargée, mais surtout, il est pris en compte par Google pour comprendre de quoi il s’agit.

    Il s’agit de l’unique attribut exploité par Google pour le référencement des images. Sans lui, votre image reste invisible aux yeux des moteurs de recherche.

    Mais ce n’est pas tout : l’attribut alt permet également aux personnes malvoyantes d’accéder à une description de l’image via leur lecteur d’écran, ce qui améliore considérablement l’accessibilité de votre site.

     

    Comment bien rédiger un attribut alt ?

    • Soyez descriptif : décrivez l’image comme si vous la décriviez à une personne qui ne peut pas la voir.
    • Restez concis : une phrase ou une courte expression suffit dans la majorité des cas.
    • Intégrez, si possible, un mot-clé pertinent, sans sur-optimiser ni rendre la phrase artificielle.
    • Évitez les termes génériques comme « image de », « photo de », sauf si c’est nécessaire à la compréhension.

    Exemples :

    ❌ Mauvais attribut alt : image1.jpg

    ✅ Bon attribut alt : Portrait d’un coach en développement personnel souriant dans son bureau

    Texte alternatif d'une image dans WordPress

    L’attribut title : optionnel, mais utile

    L’attribut title permet d’afficher un petit texte lorsque l’on survole une image. Il n’influence pas directement votre référencement, mais il peut ajouter une information contextuelle utile à votre visiteur.

    Évitez cependant de recopier simplement le contenu de l’attribut alt. Utilisez-le plutôt pour apporter une nuance ou un complément.

    ⚠️ Les erreurs fréquentes à éviter

    • Ne pas renseigner l’attribut alt : vous ratez une opportunité de visibilité dans Google Images.
    • Bourrer l’attribut alt de mots-clés : Google détecte le keyword stuffing et pourrait vous pénaliser.
    • Mettre des descriptions vagues ou génériques : évitez les « image de », « photo de », qui n’apportent aucune valeur.
    • Négliger le nom du fichier image : un fichier nommé img346.png n’apporte aucune indication à Google.
    • Utiliser des images trop lourdes sans compression : cela ralentit le chargement des pages, avec un impact indirect sur le SEO.

    ✅ Ce que vous pouvez faire dès maintenant

    • Passez en revue les images déjà présentes sur votre site : vérifiez que chaque visuel possède un attribut alt pertinent.
    • Renommez les fichiers de vos images avant de les importer : intégrez un mot-clé clair, descriptif et en lien avec votre contenu.
    • Utilisez un outil de compression (comme Imagify) pour alléger vos fichiers sans perdre en qualité
    Infographie - Que choisir entre WordPress.com ou WordPress.org en 2024

    RÉCAPITULATIF

    Si vous avez tout lu jusqu’ici, déjà bravo ! vous avez désormais une vision claire de ce qu’implique un bon référencement on-page. Pour récapituler, reprenons ensemble les leviers que vous pouvez activer dès maintenant :

    Soigner vos balises titres et méta-descriptions : Ce sont vos premières impressions dans les résultats de recherche.
    Structurer vos contenus avec des balises HTML claires (Hn) : Une bonne hiérarchie facilite la lecture pour vos visiteurs comme pour Google.
    Cibler un mot-clé principal par page : Mieux vaut viser juste que vouloir tout dire à la fois.
    Utiliser des liens internes : Créez des passerelles logiques entre vos contenus pour guider vos visiteurs (et Google).
    Optimiser la vitesse de chargement de vos pages : Chaque seconde compte. Un site lent fait fuir, un site rapide rassure.
    Choisir un hébergeur performant et adapté à votre audience : Localisation des serveurs, rapidité, fiabilité…
    Mieux référencer vos images avec les attributs title et alt : Un visuel bien optimisé, c’est du SEO supplémentaire et une meilleure accessibilité.

    Vous voulez aller plus loin ?

    Peu importe votre niveau en informatique, vous serez en mesure de concevoir un site web mettant en valeur vos offres, et apprendrez à mieux positionner vos pages web sur Google pour gagner en visibilité.

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