COMMENT CRÉER UN SITE WEB PROFESSIONNEL
Guide WordPress pour débutant
Créer un site web pour son entreprise peut sembler être une tâche colossale, surtout si vous n’avez pas de compétences techniques.
Cependant, que vous ayez déjà un concept clair en tête ou que vous soyez encore en train de le façonner, soyez rassuré. Ce guide WordPress a été conçu pour vous accompagner à chaque étape du processus. Il vous offrira ainsi la confiance nécessaire pour créer un site web professionnel, même si vous êtes novice en informatique.
SOMMAIRE
Vous retrouverez sur cette page tous les outils nécessaire pour faire vos premiers pas avec WordPress et vous construire ainsi un site sur mesure au service de votre business ou de ce que vous souhaitez partager avec votre audience.
Qu’est ce que WordPress ?
WordPress est l’un des systèmes de gestion de contenu les plus populaires pour créer des sites web.
Il s’agit d’une plateforme de construction de sites web gratuite et open-source qui permet aux utilisateurs de créer des sites internet sans avoir besoin de connaissances en programmation.
Pour vous dire à quel point il est populaire, à l’heure actuelle en 2024, 43,1% des sites internet dans le monde utilisent WordPress.
Mais avant d’aller plus loin dans ce guide WordPress, il est important de distinguer les deux versions de WordPress : WordPress.com et WordPress.org.
WordPress.com : est une plateforme d’hébergement sur laquelle vous créerez directement votre site sans avoir à vous soucier de la gestion du serveur. Il est plus adapté aux débutant dans la mesure où la gestion technique est prise en charge par la plateforme.
WordPress.org : où vous téléchargerez le CMS gratuitement (logiciel open source) puis l’installerez après avoir acheté votre nom de domaine et choisi votre hébergeur web.
Autrement dit, vous gérez vous-même votre propre hébergement et vous avez un contrôle total sur votre site. Vous pouvez installer des thèmes personnalisés, des plugins, et effectuer des modifications avancées.
Donc pour résumé, WordPress.com gère l’hébergement pour vous, mais avec moins de flexibilité, tandis que WordPress.org offre une personnalisation maximale, mais nécessite une gestion plus avancée.
Étape 1 : Choisir un nom de domaine et service d’hébergement
Maintenant que vous faites la différence entre les deux versions de WordPress, il va s’agir pour la suite de ce guide WordPress d’opter pour la version auto-hébergée, autrement dit passer par WordPress.org et télécharger le logiciel.
Avant cela, il sera nécessaire pour vous de trouver et d’acheter un nom de domaine, puis de choisir l’hébergeur web sur lequel héberger votre site.
Qu’est ce qu’un nom de domaine ?
Un nom de domaine est l’adresse unique que les utilisateurs saisissent dans leur navigateur web pour accéder à un site web spécifique.
À la base, les noms de domaine sont utilisés pour simplifier l’accès aux sites web, vu qu’ils sont plus faciles à retenir que les adresses IP numériques associées.
- Le nom : C’est la partie principale du nom de domaine qui est souvent le nom de votre entreprise ou un terme associé à votre site.
- L’extension de domaine (ou TLD pour Top-Level Domain) : C’est la dernière partie du nom de domaine, en .com, .net, .org, .fr, etc. L’extension de domaine peut également refléter la nature ou la localisation du site (comme .paris).
Les facteurs à considérer lors du choix d’un nom de domaine
Lorsque vous choisissez un nom de domaine pour votre site Web, il y a plusieurs facteurs à prendre en compte.
Tout d’abord, il est important de choisir un nom de domaine facile à retenir, à écrire et à prononcer. Cela aidera les visiteurs à se rappeler de votre site web et à le partager plus facilement.
Ensuite, vous devez choisir un nom de domaine pertinent pour votre entreprise ou votre marque. Il doit refléter votre identité et doit être facilement reconnaissable pour vos clients.
Il est également important de choisir un nom de domaine unique et disponible. Assurez-vous de vérifier si le nom de domaine que vous avez choisi est disponible et qu’il n’est pas déjà utilisé par une autre entreprise auprès d’un registrar.
Un autre facteur à prendre en compte est l’extension de domaine que vous utilisez. Les extensions de domaine les plus courantes sont .com, .fr, ou .net, mais il existe de nombreuses autres options à considérer.
Choisissez une extension de domaine qui convient le mieux à votre entreprise ou à votre site web. Pour autant, je vous conseillerai de privilégier le .com vu que c’est l’extension que l’on tape naturellement pour retrouver une adresse en ligne.
Enfin, il est important de choisir un nom de domaine qui est conforme aux règles et aux réglementations en matière de propriété intellectuelle et de droits d’auteur. Assurez-vous donc de ne pas utiliser de marques déposées ou d’autres noms protégés sans autorisation.
Pour cela, je vous conseille de faire une recherche de disponibilité auprès l’INPI pour vérifier si le nom considéré n’a pas déjà été déposé en tant que marque.
Qu’en est-il des services d’hébergement ?
Lorsque vous créez un site web, vous devez également choisir un service d’hébergement.
En soit, un hébergeur web est une société qui possède des serveurs web chargés de stocker les ressources de votre site telles que le contenu de vos pages, vos images, vos fichiers, etc.
Sachez qu’il existe différents types d’hébergement web :
L’hébergement mutualisé qui est l’option la plus courante et la moins chère, puisque le serveur web hébergera les sites d’autres utilisateurs en plus du votre. C’est généralement la raison pour laquelle des limites d’utilisation du serveur sont indiquées pour le confort de tous les utilisateurs (espace de stockage limité, nombre de visites par mois…).
L’hébergement dédié dont l’utilisation du serveur est réservée à un client unique. Vous êtes ainsi le seul à utiliser toutes les ressources du serveur. Par contre, il vous incombera de devoir gérer votre propre serveur dédié ou de déléguer cette tâche à un prestataire si vous n’en avez pas les compétences techniques.
Pour info, j’utilise pour tous mes sites l’offre unique de O2Switch, qui est un hébergement mutualisé français (avec des datacenter localisés en France) à 7€ HT par mois soit 84€ l’année.
Comment choisir son hébergement web ?
Lorsque vous choisissez un service d’hébergement, il est important de considérer plusieurs facteurs. Pour vous aider à identifier le type d’hébergement adapté à vos besoins, je vous conseille de suivre ces quelques étapes :
1 – Déterminez vos besoins en matière d’hébergement : Avant de commencer à chercher un service d’hébergement, vous devez déterminer les besoins spécifiques de votre site web, tels que le nombre de visiteurs attendus, la quantité de données que vous prévoyez de stocker et la complexité de votre site.
2 – Considérez les types d’hébergement : Comme mentionné précédemment, il existe différents types d’hébergement, tels que l’hébergement mutualisé, l’hébergement dédié et l’hébergement cloud. Chacun a ses avantages et ses inconvénients en termes de coût, de flexibilité et de sécurité.
3 – Comparez les différentes offres d’hébergement : Effectuez une recherche en ligne pour trouver des options proposées par les hébergements web les plus populaires. Comparez les fonctionnalités offertes pour chaque offre d’hébergement et choisissez celle la plus adapté à vos besoins.
4 – Vérifiez la sécurité : Assurez-vous que le service d’hébergement que vous choisissez offre des mesures de sécurité solides pour protéger vos données et votre site web.
5 – Renseignez-vous sur le support technique : Assurez-vous que le service d’hébergement que vous choisissez offre un support technique de qualité pour répondre à vos questions et résoudre les problèmes rapidement. En la matière, j’ai testé plusieurs hébergeurs web au fil des années et je décerne la palme du meilleur service client à O2Switch.
Configurer un nom de domaine auprès de son hébergeur web
Une fois que vous avez choisi votre nom de domaine et votre offre d’hébergement web, il faudra tout d’abord vérifier la disponibilité de votre nom de domaine.
Lors de la souscription à votre offre d’hébergement, si celle-ci comprend un nom de domaine offert, vous pourrez alors vérifier que le nom de domaine choisi est bien disponible à l’achat. Si ce n’est pas le cas et que le nom de domaine est déjà pris, alors il sera nécessaire d’en choisir un autre.
Une fois que vous aurez validé votre nom de domaine, il vous suffira de choisir un plan d’hébergement adapté à vos besoins (ou d’opter comme moi pour l’offre unique d’O2switch).
Après avoir fourni les informations de base pour souscrire à votre offre d’hébergement (nom, prénom, coordonnées et détails de carte de crédit), vous recevrez par mail des informations précieuses que je vous conseille de noter sur papier, à savoir :
- l’adresse pour se connecter à son compte d’hébergement cPanel avec le nom d’utilisateur et mot de passe
- l’adresse pour se connecter à l’interface gérant ses adresses professionnelles
- et ses informations pour se connecter à son client FTP (hôte de connexion, nom d’utilisateur et mot de passe).
Étape 2 : Installer WordPress sur son site web
En la matière, il existe 3 méthodes pour installer WordPress sur un site web : l’installation en un clic, l’installation manuelle ou l’installation locale.
Méthode 1 : L’installation en un clic fourni par son hébergement web
De nombreux hébergeurs web offrent une installation en un clic de WordPress. Cette méthode a le mérite de vous éviter de passer par l’aspect technique de la création d’un site web.
Avec O2Switch par exemple, en vous connectant à votre cPanel, on commencera par générer un certificat Let’s Encrypt SSL pour sécuriser votre nom de domaine.
Il suffira par la suite de patienter le temps que le logiciel s’installe, jusqu’à recevoir un message de félicitation pour vous dire que tout s’est bien passé.
Méthode 2 : L’installation manuelle de WordPress
Pour les utilisateurs qui n’hésiteront pas à mettre les mains dans le cambouis et toucher au code, l’installation manuelle de WordPress aura le mérite de vous montrer tous les rouage de votre site web.
En effet, il sera tout d’abord nécessaire de télécharger la dernière version de WordPress sur le site officiel.
- l’adresse du serveur Mysql
- le nom de la base MySQL
- l’identifiant
- et le mot de passe.
On notera sur une feuille ces informations vu qu’on en aura besoin plus tard.
Pour se faire, on tapera alors les informations FTP qui nous avaient été fourni lors de la souscription à l’offre de notre hébergeur web, à savoir l’hôte, le nom d’utilisateur et le mot de passe pour se connecter.
On sélectionnera alors l’intégralité des fichiers qui se trouve dans le dossier WordPress et on fera un glisser-déposer au niveau de la partie droite dans le répertoire racine.
Selon les hébergeurs, cela peut varier : il pourra s’agir de public_html
, www
,web
, ou encore htdocs
Il suffira alors de taper l’URL de son site en HTTPS dans son navigateur web pour accéder à la page d’installation de WordPress s’il s’agit d’une première installation.
L’installation commencera en créant le fichier wp-config.php qui contient les informations liées à votre base de données que vous noterez dans ces champs.
Méthode 3 : L’installation locale
L’installation locale consiste à installer WordPress sur son propre ordinateur, dans le but de tester et développer un site web avant de le publier un ligne.
Cette méthode nécessite soit d’opter pour une installation automatique de WordPress grâce au logiciel gratuit LOCAL.
- installer le logiciel MAMP
- créer une base de données via PHPMyAdmin
- télécharger la dernière version de WordPress sur le site officiel
- déplacer le dossier intitulé wordpress à l’intérieur du répertoire racine de MAMP
- lancer le script d’installation.
Accès au panneau d’administration de WordPress
Une fois l’installation terminée, vous pourrez enfin vous rendre pour la première fois dans votre panneau d’administration pour commencer à configurer votre site web.
L’URL de votre panneau d’administration est la même pour tous les sites WordPress nouvellement créé. Elle est du type :
https://votresite.com/wp-admin/
- Tableau de bord : c’est la page d’accueil de l’interface d’administration de WordPress. Elle affiche un aperçu de l’activité récente de votre site, les statistiques du site, les derniers commentaires, les publications récentes, etc.
- Articles : pour créer, modifier, supprimer et gérer vos articles. Vous pouvez également ajouter des catégories et des tags pour organiser votre contenu.
- Pages : pour créer, modifier, supprimer et gérer les pages statiques de votre site web, telles que la page d’accueil, la page À propos et la page de contact.
- Médias : pour gérer les fichiers multimédias tels que les images, les vidéos et les fichiers audio, que vous pouvez ensuite insérer dans vos articles ou vos pages.
- Apparence : pour personnaliser l’apparence de votre site en installant et en activant des thèmes WordPress, en ajoutant des widgets et en modifiant les menus.
- Extensions : pour gérer les extensions WordPress (plugins) que vous avez installées sur votre site pour y étendre les fonctionnalités.
- Comptes : pour gérer les utilisateurs de votre site et les permissions que vous leur accordez (administrateurs, éditeurs, auteurs et abonnés).
Rassurez-vous le tableau de bord de WordPress est conçu pour être facile à utiliser, même pour les débutants.
Avec un peu de pratique, vous pourrez facilement naviguer et utiliser toutes les fonctionnalités de votre site WordPress. Mais pour être guidé de A à Z, je vous renvoie au programme Site web & SEO.
Étape 3 : Personnaliser le design de son site avec un thème
Le choix d’un bon thème est important car il détermine l’apparence de votre site web pour les visiteurs. Cela inclut les couleurs, les polices, les mises en page et les fonctionnalités de conception.
Comment choisir le thème de son site web ?
Le choix d’un thème peut s’avérer difficile quand on sait qu’il existe 11,731 thèmes gratuits sur le site officiel et des milliers de thèmes payants sur des plateformes telles que Themeforest.
Le thème est responsive
Avec un thème responsive, votre site s’ajustera et se redimensionnera de manière dynamique en fonction de la taille de l’écran de votre visiteur. Il offrira ainsi une expérience utilisateur optimale peu importe le support utilisé par vos visiteurs (ordinateur de bureau, tablette ou smartphone).
Le thème est optimisé pour la vitesse
Un site web dont les pages chargent rapidement améliore l’expérience utilisateur. À l’inverse, si vos pages prennent trop de temps à se charger, vos visiteurs risquent de quitter votre site pour aller voir ailleurs du côté de la concurrence. N’hésitez donc pas à tester la vitesse de chargement de la démo du thème qui vous fait de l’oeil sur PageSpeed Insights.
Un support fiable et des mises à jour régulières
Des critiques et évaluations positives
Si votre thème de prédilection coche bien ces 4 cases, alors vous pourrez considérer qu’il s’agit d’un thème exploitable pour votre site WordPress.
Installation et activation du thème
Une fois que vous avez sélectionné votre thème de prédilection, il est temps de l’installer et de l’activer sur votre site WordPress.
Pour ce faire, allez dans la section Apparence de votre panneau d’administration et cliquez sur le sous-onglet Thèmes. À partir de là, cliquez sur le bouton « Ajouter un thème » pour accéder à la bibliothèque de thèmes.
Ici, deux options s’offrent à vous. Soit vous pouvez rechercher le thème que vous avez sélectionné à l’aide de son nom ou utiliser des filtres pour trouver un thème qui correspond à vos exigences.
Ou bien s’il s’agit d’un thème premium, il faudra alors le téléverser sous format zip en cliquant sur le bouton Téléverser un thème.
Dans les deux cas, il sera nécessaire d’installer le thème parent et le thème enfant en cliquant à chaque fois sur Installer. Si le thème enfant n’est pas fourni, vous pourriez éventuellement en créer un.
Dans tous les cas, ce sera le thème enfant qu’il faudra activer sur votre site en cliquant sur Activer.
Étape 4 : Ajouter des fonctionnalités avec des plugins WordPress
Après avoir abordé l’aspect visuel de votre site, cherchons maintenant dans ce guide WordPress à étendre ses fonctionnalités grâce à des extensions (ou plugins en anglais).
Qu’est ce qu’un plugin ou une extension WordPress ?
Les plugins ou extensions WordPress sont des outils qui peuvent être ajoutés à votre site web pour ajouter des fonctionnalités supplémentaires. Ils sont similaires aux applications que vous pouvez ajouter à votre smartphone pour en étendre les fonctionnalités.
Les plugins peuvent ainsi vous aider à ajouter des fonctionnalités telles que des formulaires de contact, des outils d’optimisation des moteurs de recherche (SEO), des boutons de partage pour les réseaux sociaux, des outils de sauvegarde et de restauration, et bien plus encore.
En 2024, vous avez à votre disposition 59,557 extensions gratuites sur le répertoire officiel de WordPress.
Comment installer un plugin WordPress sur son site ?
L’installation d’un plugin WordPress est un processus simple dont les étapes varieront selon que le plugin proviennent du répertoire WordPress ou ait été télécharger sur un site externe.
Méthode 1 : Installation depuis la bibliothèque de plugin
Dans votre panneau d’administration, allez dans l’onglet Extensions puis cliquez sur Ajouter.
Au niveau de la page « Ajouter un plugin« , tapez le nom du plugin à installer dans la barre de recherche.
Une fois que vous avez trouvé le plugin, assurez-vous que celui ci est bien compatible avec la dernière version de WordPress installé sur votre site et qu’il est régulièrement mis à jour.
Si c’est le cas, cliquez alors sur le bouton « Installer maintenant » puis sur le bouton Activer.
Il ne vous restera plus qu’à configurer éventuellement les réglages du plugin pour que celui ci s’adapte à vos besoins.
Méthode 2 : Installation d’un plugin téléchargé depuis un site externe
Que vous vous soyez procuré un des 59,557 plugins gratuits depuis le répertoire officiel de WordPress ou que vous ayez acheté un plugin depuis un site tiers, celui ci vous sera livré sous format ZIP.
C’est avec le plugin téléchargé sous format ZIP que vous vous rendrez dans l’onglet Extensions puis “Ajouter une extension” de votre tableau de bord.
En haut de la page, cliquez ensuite sur le bouton “Téléverser une extension”. Et prenez bien soin de sélectionner votre thème au format ZIP en cliquant sur le bouton “Choisir un thème”.
Par la suite, on cliquera sur “Installer maintenant” pour commencer le processus d’installation et on finira par cliquer sur Activer.
S’il s’agit d’une extension premium, assurez-vous bien de consulter la documentation de l’extension pour comprendre comment la configurer et l’utiliser correctement.
Les plugins indispensables pour tout nouveau site web
Comme on l’a dit précédemment, il existe plusieurs milliers de plugins pour étendre les fonctionnalités de son site web.
Pour autant, certaines fonctionnalités doivent être proposées par votre site web pour améliorer l’expérience utilisateur et optimiser votre site.
Je vous recommanderai donc d’installer :
- Un plugin pour améliorer le référencement de vos pages web : En la matière, Yoast SEO est un plugin de référencement incontournable qui vous aide à optimiser votre site web pour les moteurs de recherche.
- Un plugin pour sauvegarder votre site : UpdraftPlus est un plugin de sauvegarde et de restauration de site web qui vous permet de garder une copie de votre site à un instant t pour revenir en arrière en cas de pépin.
- Un plugin pour les formulaires de contact : Contact Form by WPForms est un plugin proposant une interface intuitive pour créer des formulaires de contact personnalisés.
- Un plugin pour générer de l’engagement : Super Socializer est un plugin qui fera apparaitre des boutons de partage au niveau de vos pages et vos articles.
- Un plugin pour assurer la sécurité de son site : Wordfence Security agira en tant que pare-feu, scanner de logiciels malveillants et sécurisera la connexion des utilisateurs à votre site.
- Un plugin de cache : W3 Total Cache ou WPRocket sont d’excellents plugins de cache pour vous aider à améliorer la vitesse de chargement de vos pages.
- Un plugin pour rester conforme avec le RGPD : CookieYes ou encore Real Cookie Banner sont des plugins qui feront apparaitre une bannière pour obtenir le consentement des internautes vis-à-vis de la collecte de leurs données personnelles.
Les plugins mentionnées ici ne sont que des recommandations de ma part et ceux que j’utilise personnellement sur mes sites web. N’hésitez pas à tester ces plugins ou des alternatives pour obtenir ce qui convient le mieux à votre site et à vos besoins.
Étape 5 : Assurer la maintenance et la sécurité de son site au quotidien
Parce que personne n’est à l’abri des pirates informatiques ou des mauvaises manipulations qui pourraient engendrer la perte de tout votre précieux travail, voyons maintenant quelles sont les meilleurs pratiques pour maintenir la sécurité d’un site WordPress.
Utilisez un certificat SSL pour utiliser le protocole HTTPS
L’utilisation d’un certificat gratuit Let’s Encrypt vous assurera que les données échangées entre le navigateur d’un visiteur et le serveur web sont chiffrés.
Cela signifie que toutes les informations transmises, telles que les données de formulaire, les identifiants de connexion, etc, sont cryptées. Ce qui rend la tâche difficile pour les pirates informatiques de les intercepter et de les déchiffrer.
Effectuez des sauvegardes régulières
Les sauvegardes régulières de votre site web peuvent aider à restaurer votre site web en cas d’attaque de pirates informatiques ou de perte de données.
Un plugin de sauvegarde vous évitera ainsi du jour au lendemain de perdre toutes vos données, puisque celles ci, ainsi que les éléments constitutifs de votre site seront mis à l’abri dans différents espace de stockage pour anticiper les risques auxquels votre site web est confronté.
Sachez qu’avec le plugin UpdraftPlus, il vous sera possible de programmer des sauvegardes automatiques à la fréquence que vous aurez défini.
Failles empruntées par les hackeurs
Mettez à jour régulièrement WordPress, les thèmes et les plugins
Mettre à jour son site, qu’il s’agisse de mettre à jour le Core de WordPress, ses thèmes ou extensions permet de :
- profiter de nouvelles fonctionnalités développées dans la nouvelle version de WordPress, du thème ou de l’extension
- corriger les éventuels bugs des versions précédentes
- et se prémunir contre les failles de sécurité qui pourraient provenir d’extensions ou thèmes obsolètes
Car au niveau des failles de sécurité les plus communes utilisées par les hackeurs pour pénétrer sur votre site, on retrouve bien dans le top 5 : les extensions obsolètes, les attaques par brute force, le Core de WordPress, les thèmes et l’hébergeur web.
Il est donc primordial pour assurer la sécurité de son site web de procéder régulièrement à des mises à jour quand elles s’avèrent nécessaires.
Failles empruntées par les hackeurs
Limitez les tentatives de connexion
Comme dit précédemment, parmi les 2 plus grosses failles de sécurité les plus utilisées par les hackeurs pour accéder à votre site, on retrouve :
- les extensions obsolètes (d’où l’importance des mises à jour régulières)
- et les attaques par force brute.
Si vous n’êtes pas familier avec ce terme :
Par définition, une attaque par force brute consiste à tester plusieurs combinaison de mot de passe à la suite dans le but d’accéder au service ciblé.
Le problème avec WordPress, c’est qu’en se connectant à l’adresse https://votresite.com/wp-admin, tout individu a la possibilité d’essayer, à l’infini, des combinaisons de mots de passe sans être bloqué par l’interface.
C’est pourquoi, à moins d’être hébergé via Wpserveur, il est primordial d’installer un plugin de sécurité, tel que Wordfence, qui limitera les tentatives de connexion dans le cas de mots de passe erronés.
Utilisez un mot de passe fort pour son compte administrateur
Pour compliquer la tâche des pirates informatiques, il est vivement recommandé d’opter pour des mots de passe complexes.
Selon la CNIL, un mot de passe fort doit contenir :
- au moins 12 caractères
- des minuscules
- des majuscules
- des chiffres
- des caractères spéciaux (?$%&@*)
Il est également important qu’on ne puisse pas le deviner.
Il ne doit faire aucune référence à votre personne (évitez donc de choisir des dates d’anniversaire, votre nom ou celui de votre chien, votre film ou série préféré…).
Étape 6 : Éditer les réglages et le contenu de son site
Avant de s’attaquer à la création de contenu, tâchons de configurer les réglages de son site WordPress.
Paramétrer les réglages d’un site WordPress
Pour cela, on se rendra dans l’onglet Réglages de son tableau de bord, qui comprend lui même les onglets :
-
- Général : où on remplira le champ « Titre du site » avec le nom de son entreprise ou du site, ainsi qu’une brève description du site dans le champ Slogan. On cherchera également à s’assurer que les champs Adresse web de WordPress (URL) et Adresse web du site (URL) utilisent le protocole HTTPS. Par exemple, pour ce site j’y note https://pinroo.com
- Écriture : qui servira principalement à sélectionner la catégorie par défaut des articles.
- Lecture : qui permet de personnaliser sa page d’accueil. On fera ici le choix entre une page d’accueil statique ou une page affichant les derniers articles du blog. C’est également dans cet onglet que l’on désignera la page qui recense tous les articles de blog.
- Commentaires : où on choisira ses préférences pour les commentaires (approbation manuelle, filtres antispam, etc.)
- Medias : où on réglera tous les paramètres liés à la taille des media que l’on importera sur son site.
- Permaliens : où on pourra opter pour la forme optimale des permaliens. Car il faut savoir que chaque article de blog aura sa propre URL et c’est ici que vous réglez la structure de vos permaliens.
Comme vous le voyez, WordPress nous laisse un avertissement sur le fait de modifier la structure des permaliens en cours de route.
En effet, si elle doit être modifiée, la structure des permaliens doit être déterminée une fois pour toute avant même de commencer à publier votre contenu.
Une fois que vous aurez déterminé la structure adaptée pour vos permaliens (liens de vos articles), n’y touchez plus!
Par défaut, si je n’avez jamais modifié cette section, mes permaliens auraient la forme suivante https://pinroo.com/?p=123.
Or en quoi ?p=123 va aider les moteurs de recherche à mieux référencer mon article ?
À la place, je vous conseillerai de sélectionner :
- Titre de publication
- soit Structure personnalisé avec %postname%
Avec cette configuration, le slug d’article apparaitra après votre nom de domaine.
Par exemple, si mon article intitulé Comment gérer les rôles utilisateurs sur WordPress ? a comme slug role-utilisateur-wordpress alors mon permalien prendra la forme suivante :
https://pinroo.com/role-utilisateur-wordpress/
Distinguer une page et un article sur WordPress
Après avoir configuré les réglages de WordPress, il est temps maintenant de commencer à ajouter du contenu.
À ce stade, il est tout d’abord important de faire la distinction entre les pages et les articles, qui sont les deux types de contenu qu’il est possible de créer par défaut sur un site WordPress.
De manière générale, on utilise les pages pour tout contenu intemporel destiné à être toujours accessible pour ses lecteurs tels que la page « à propos » ou la page « contact ».
Pour ajouter une nouvelle page, il suffira d’aller dans l’onglet Pages de son tableau de bord et de cliquer sur le bouton « Ajouter une page« .
Vous pouvez ensuite ajouter du contenu à votre page en utilisant l’éditeur de contenu.
Les articles, quant à eux, sont utilisés pour les contenus mis à jour régulièrement.
Pour ajouter un nouvel article, on se rendra dans l’onglet Articles de son tableau de bord et on cliquera sur le bouton « Ajouter un article« .
Quelles sont les pages indispensables à créer pour tout site web ?
Maintenant que vous faites la distinction entre une page et un article, abordons les 7 types de pages que l’on retrouve le plus souvent sur les sites web.
Page d’accueil : La page d’accueil est la première impression que les visiteurs ont de votre site. Elle doit être accueillante, claire et donner un aperçu de ce que propose votre site.
- Politique de confidentialité : La politique de confidentialité est requise par la loi et renseigne les visiteurs sur la manière dont vous collectez, utilisez et protégez leurs données.
- Mentions légales : Elles définissent les termes et conditions d’utilisation de votre site, ce qui est également une formalité obligatoire pour tout site web.
- Conditions Générales de Vente (si applicable) : Si vous vendez des produits ou services en ligne, les CGV établissent les règles de transaction entre vous et le client.
Faut-il opter pour l’éditeur Gutenberg ou un constructeur de page ?
Pour ce qui est de la création de contenu à proprement parler, il sera nécessaire de passer par l’éditeur de texte.
De la vous aurez le choix : soit créer du contenu via l’éditeur Gutenberg ou bien opter pour un constructeur de page si vous en avez installé un sur votre site.
Pour ce qui est de Gutenberg, il s’agit de l’éditeur de blocs intégré à WordPress depuis la version 5.0. Il offre une approche de conception basée sur des blocs, de telle sorte qu’une page est constitué de la succession de blocs pour le texte, les images, les galeries, les vidéos, etc.
En ce qui concerne les constructeurs de page (ou Page Builder), il s’agit d’extensions qu’il sera nécessaire d’installer sur votre site. Parmi les plus populaires, on retrouve Elementor, le Divi Builder, le Beaver Builder, Oxygen, etc.
Editeur Gutenberg
Divi Builder
Pour ce qui est du choix entre Gutenberg et un constructeur de page, cela dépendra de vos besoins spécifiques et du type de page que vous comptez créer.
Si votre page contient principalement du texte et que vous n’avez pas forcément besoin de mettre l’accent sur le visuel, alors l’éditeur Gutenberg pourra vous satisfaire pour concevoir votre page.
Par contre, si la page à concevoir est complexe et que vous avez besoin de personnaliser chaque détail de la mise en page, alors un constructeur de page pourrait être plus adapté. D’autant que la plupart des constructeurs de page permettent de visualiser les modifications en temps réel, ce qui facilite du coup la conception et l’ajustement des éléments de la page (comme vous pouvez le voir dans cet exemple).
En fin de compte, il n’y a pas de réponse universelle. Vous n’avez pas l’obligation de créer toutes vos pages avec Gutenberg ou avec votre constructeur de page de prédilection. À vous d’expérimenter les deux et de choisir celui qui correspond le mieux à vos exigences de conception.
Configurer le menu principal d’un site WordPress
Une fois que vous avez configuré les réglages de WordPress et créé les pages indispensables à la tenue d’un site, il sera nécessaire d’offrir une navigation fluide à ses visiteurs en personnalisant le menu principal du site.
Pour cela, on se rendra dans l’onglet Apparence du tableau de bord puis dans le sous-onglet Menu.
De la, on choisira le menu principal à éditer en le sélectionnant dans le menu déroulant ou on en créera un en cliquant sur « Créez un nouveau menu« .
Sur la gauche de l’écran, vous retrouverez les différents éléments qu’il sera possible d’ajouter à un menu. Vous pourrez ainsi ajouter des pages, des articles, des catégories ou encore des liens personnalisés.
Une fois les éléments ajoutés, vous pourrez les organiser par simple glisser-déposer pour définir leur position dans le menu.
Vous pourrez également créer des sous-menus en faisant glisser un élément sous un autre, pour créer une structure hiérarchique si nécessaire.
Sachez enfin que les intitulés exacts des éléments ajoutés à un menu n’ont pas à figurer tel quel au niveau du menu. Vous avez la possibilité de modifier le libellé de chaque élément qui figurera dans le menu à l’aide du champ Libellé. Ce sera pratique pour les pages avec des longs titres.
Une fois tous les éléments ajoutés, n’oubliez pas de cocher la case “Menu principal” pour indiquer l’emplacement du menu et cliquez sur le bouton « Enregistrer le menu« .
Partagez ce guide WordPress s’il vous a été utile
SOMMAIRE
Pour récapituler ce guide WordPress, rappelons les étapes par lesquelles passer pour créer un site avec WordPress :
Choisir un nom de domaine et un service d’hébergement
Installer WordPress via une installation en un clic ou en téléchargeant les fichiers et en les transférant sur le serveur
Se connecter au panneau d’administration de WordPress et sélectionner un thème pour personnaliser l’apparence du site web
Rechercher et installer des plugins pour étendre les fonctionnalités du site
Se prémunir contre les imprévus en effectuant régulièrement des sauvegardes et en installer un plugin de sécurité
Paramétrer les réglages de son site web
Créer les pages essentielles à la tenue d’un site web et les ajouter à son menu principal
Effectuer des tâches de maintenance pour garantir la sécurité du site en mettant à jour régulièrement WordPress, les extensions ainsi que les thèmes installés.
Il peut sembler intimidant de commencer à construire un site web, mais avec les bonnes ressources, vous pourrez créer un site web professionnel qui met en avant vos offres de services.
Pour vous aider à vous lancer, je vous proposer de tester gratuitement le défi de 5 jours pour préparer la conception de votre site web.